Rebellote : La seconde main nomade qui révolutionne le shopping à Lille
Découvrez la “braderie sélective” au cœur de la métropole lilloise. Derrière ce concept se cache deux sœurs, Julie, 41 ans, et Mélanie, 39 ans qui ont décidé de fonder Rebellote il y a deux ans. Rebellote a pour objectif de récolter des pièces de seconde main dormant dans vos dressings, qu’elles vendent lors d'événements.
"J’ai toujours aimé la seconde main, avec ma sœur, on organisait déjà des trocs-ventes avec nos copines. On apportait nos vêtements qu’on ne portait plus et on les vendait entre nous” explique Mélanie une des fondatrices du concept Rebellote. Deux parcours différents séparent les deux sœurs mais une passion commune pour la mode responsable les unisse. Il y a deux ans, elles ont eu une idée un peu folle de créer Rebellote, un concept de dépôt-vente itinérant, sans boutique fixe et convivial permettant d’incarner la beauté de la femme à travers des pièces de seconde main. "On fonctionne dans des lieux privés, des bars, des restaurants ou encore des centres commerciaux. On loue des cellules et on vend les vêtements confiés par d’autres femmes " ajoute Julie. À chaque événement, entre 30 et 40 vendeuses participent, ce qui représente près de 1000 pièces. Le stock est renouvelé pour chaque vente, garantissant une offre toujours tendance et actuelle.
"Moi qui ai travaillé longtemps dans l’import, ça fait du bien de se dire qu’on agit pour la planète et pour nos enfants, même si c’est à petite échelle."
Un service clé en main
"Le but, c’est qu’on s’occupe de tout, de A à Z. La personne nous envoie des photos, si cela nous convient, on se déplace. On garde les pièces deux mois et, à la fin, elle reçoit un chèque avec ses gains " raconte Julie. Pour celles qui n’ont pas le temps de gérer leurs ventes en ligne sur des plateformes comme Vinted, Rebellote propose une solution pratique.
Rebellote fonctionne avec des critères bien définis :
- Une sélection rigoureuse basée sur la saisonnalité et l’état impeccable des vêtements.
- Des marques tendance : American Vintage, Sézane, Balzac, mais aussi H&M et Promod.
- Un minimum de 10 pièces par dépôt, mais certaines déposent jusqu’à 150 pièces en une seule fois !
Une alternative économique et écologique
La seconde main, c’est aussi un mode de consommation plus responsable : "Moi qui ai travaillé longtemps dans l’import, ça fait du bien de se dire qu’on agit pour la planète et pour nos enfants, même si c’est à petite échelle " sourit Julie. Grâce à Rebellote, les acheteurs peuvent renouveler leur garde-robe à moindre coût : "On applique une commission de 40% sur chaque pièce, mais nos prix restent imbattables. C’est jusqu’à -70% par rapport aux prix en magasin " appuie Mélanie
Des événements conviviaux
"On organise 4 à 5 événements par mois, généralement en soirée, dans des bars et restaurants. L’idée, c’est un moment shop & drinks entre copines, après le travail " se réjouissent-t-elles. Cabines d'essayage, miroir et ambiance chaleureuse, à travers leurs événements, Rebellote transmet un moment de partage pour s’unir pour la même cause, le shopping de seconde main de bonne qualité. "Il y en a qui pensent encore que la seconde main est ringarde, mais nous, on propose des pièces actuelles, parfois encore en vente en boutique." déplorent-elles. Loin des allures de friperies, les vêtements des dépôts-ventes sont soigneusement triés par taille et catégorie, des détaillent qu'apprécient les clientes fidèles.
Un succès qui dépasse les frontières lilloises
Grâce aux réseaux sociaux et aux collaborations avec des influenceuses locaux, Rebellote a su fidéliser une belle communauté : "Au départ, c’est nous qui démarchions, maintenant on est contactées presque tous les jours par des femmes qui veulent nous confier leur garde-robe " sourient-elles en choeur. Le concept séduit même au-delà de Lille : "Avec nos ventes live, des personnes qui ne sont pas du Nord nous demandent d’envoyer les pièces. Peut-être qu’un jour, si on nous propose de franchiser le concept on acceptera” rigolent les deux soeurs.
Un défi entrepreneurial
"On est le dépôt-vente qui prend le moins de commission car on n’a pas de loyer. Mais c’est vrai qu’on aimerait bien gagner plus. La seconde main, c’est génial, mais c’est aussi précaire", pour elles le chemin reste encore semé d’embûches. Si Rebellote rencontre un beau succès, leur objectif des prochaines années sera de se développer encore plus, attirer davantage de clientes, et pourquoi pas, s’ouvrir à la mode masculine.
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